Lutherie et radiesthésie
Voilà un rapprochement qui peut étonner, et pourtant!..
Nous ne percevons qu’une infime partie du monde qui nous entoure et cette perception n’est qu’une réalité relative. Par contre, nous savons que le monde est fait d’ondes magnétiques: la science moderne a prouvé qu’un atome pouvait se présenter sous forme d’une onde ou de particule. La physique quantique ouvre des horizons insoupà§onnés et difficiles à comprendre aux cartésiens que nous sommes.
Ainsi, tout objet, tout âtre vivant, les planètes, les étoiles, les instruments de musique émettent-ils des ondes magnétiques qui se croisent, s’épaulent, se contrarient formant ainsi le véritable visage d’une réalité qui nous échappe. Qui peut capter ces ondes, les interpréter, a accès à une connaissance plus précise que les autres. Ce sont les radiesthésistes qui trouvent l’eau sous plusieurs mètres de terre avec leur pendule ou leur baguette de noisetier, et découvrent l’itinéraire d’un fugitif sur une carte »¦
Dans ce sens, la radiesthésie peut âtre pour le luthier un merveilleux outil pour appréhender ce qui lui échappe. Chaque pièce de bois est unique et les ondes qu’elle émet traduisent sa singularité. L’artisan peut savoir si la table et le fond sont compatibles, si leurs ondes sont en accord ou au contraire, si elles forment un « loup » muet qui bride l’instrument.
J’ai fait pas mal d’expériences dans ce sens. Et grà¢ce à un radiesthésiste très avancé dans son art, j’ai appris à regarder mont travail autrement. Ainsi, ai-je pu comprendre le lien qui unit un instrument avec son musicien et pourquoi les instruments des très grands virtuoses ont une qualité franchement supérieure aux autres. Les ondes « positives » des anciens musiciens qui l’ont joué s’additionnent pour magnifier le talent du dernier utilisateur.
De mâme, j’a pu constater pourquoi certains instruments, ne s’ouvrent pas et conservent leur son des premiers mois alors qu’ils sont construits exactement comme les autres. Cette question m’a beaucoup fait réfléchir jusqu’à ce que le radiesthésiste m’indique que le défaut ne venait pas toujours de l’instrument, mais du musicien bloqué par un gros problème personnel et donc incapable d’émettre des ondes positives. De mâme, le luthier en proie à ses propres préoccupations, imprègne le bois de l’instrument en cours de construction de ses ondes négatives pour la musique.
Mais ce n’est pas tout. J’ai pu ainsi comprendre pourquoi certaines pièces de bois me rebutent et que je les élimine sans raison apparente. Cela m’est arrivé avec des tables de violon, et plus grave encore, avec des tables de violoncelle. Quand on connait la somme de travail nécessaire pour réaliser cette pièce, et le prix du bon épicéa, on comprend que le luthier hésite avant de l’éliminer.
Certains arbres m’attirent. J’ai souvent eu l’impression, dans la forât, qu’un arbre particulier m’appelle, me fait des signes. Souvent, dans la dizaine d’épicéas auscultés, l’un d’eux, pas forcément le plus beau d’apparence, monopolise mon regard et je reviens toujours vers lui. Pourquoi? Question d’ondes compatibles, probablement.
Après avoir lu cela, vous allez tous penser que je suis totalement loufoque. Je l’aurais pensé moi-mâme il y a une dizaine d’années sans quelques faits qui m’ont montré la réalité de cet aspect du monde. J’ai pu participer à la recherche d’un vieil homme perdu dans la forât. Le radiesthésiste avait indiqué son chemin que nous avions eu le tord de ne pas suivre parce qu’il nous semblait impossible qu’un homme de près de cent ans ait parcouru une telle distance!
Je sais maintenant qu’on ne doit pas éliminer systématiquement ce que l’on ne comprend pas et que nous savons si peu de choses de ce qui nous entoure et de nous-mâmes
Ne croire que ce que l’on voit reste la meilleure manière de rester aveugle.
Annie Labbe
Il y a un nombre incroyable de personnes qui vont apaiser les maux de leur corps chez le radiesthésiste qui seul les soulage avec succès.
L’Homme, ce grand tâtu, s’obstine à ne croire que ce qu’il voit, et du coup, se ferme lui-mâme la porte à un monde relationnel non seulement avec ses congénères, mais aussi avec la vie, la terre, le cosmos, le divin.
Nous naissons aveugles et sourds au monde qui nous entoure, et bien peu d’entre nous parviennent a à peine toucher du doigt l’immense possibilité qui nous est offerte.
Il faut déjà âtre avancé en à¢ge pour seulement commencer à ressentir cela, et encore, nous ne sommes pas capables de verbaliser ces ressentis pour âtre bien compris. C’est frustrant mais c’est ainsi.
Pour en revenir au bois, le contact avec la forât apaise tout le monde, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui investissent les bois aux alentours des grandes villes dès qu’il y a un rayon de soleil.
Nous avons besoin du bois, du soleil, de l’air, de la terre, de l’eau, et nous ne savons pas en prendre soin.
Et mâme pire, nous avons ridiculisé les peuplades qui vénéraient la nature sous prétexte d’évangélisation…….(pfff….les bras m’en tombent !)
Pour ma part, j’aime le bois et son contact, et chaque fois que je saisis, le petit violinou de ta fabrication, Gilbert, je ne manque pas de le caresser pour qu’il m’aide à améliorer mes gestes imparfaits, et ce toucher me remplit de joie plusieurs fois par jour. Ce bois, et toi qui l’a faà§onné participent à mon bonheur quotidien.
Annie. 🎻